...Je prends souvent le train pour le travail qui m'emmène et me ramène de la
capitale à chez moi. Le meilleur moyen, quand on est pas sur la ligne d'un TGV, c'est le train de nuit, départ 21h arrivée 7h, pas de temps perdu. Quand ta bourse est en pleine forme, tu prends
une couchette, sinon, tu te roules en boule sur deux sièges, en général y a de la place.
Et ce jour , j'ai pris les sièges, bonne idée, très bonne idée. Je crois d'ailleurs
que je ne prendrai plus que les sièges.
Je monte, comme toujours en retard, presque coincé dans les portes qui se ferment,
et je cherche une place, ce soir c'est facile, il y en a plein. Arrivé au milieu du wagon, l'endroit où il y a quatre places face à face, une femme enlève son sac et me sourit. Comment continuer
ma route sans passer pour un mufle ? Mais un sourire ne veut rien dire, et c'est encore mon esprit débridé qui voit ce qu'il veut voir et qui me joue des tours. Pourtant, j'aurais juré qu'il n'y
avait pas que de l'amabilité dans ses yeux...
Je m'installe, sors mon livre, et fais semblant de lire, pour cacher ce trouble
profond dans lequel cette situation m'a plongé, et pourtant, je ne peux m'empêcher de la regarder régulièrement, discrètement je l'espère, par dessus mon livre. Elle doit avoir entre 30 et 35
ans, brune, cheveux ondulants et tombants sur ses épaules et jusque sur sa poitrine qu'elle a généreuse et ferme semble t-il. Mes yeux "d'expert" me disent un bon 95 C , le rêve, même si j'ai
toujours pensé que le grain de peau était plus important que le volume des seins.
Je me rends compte , perdu que je suis dans sa contemplation, qu'elle me regarde
elle aussi, mais sans aucun détours, ses yeux me scannant de la tête au pieds, sans oublier aucun endroit de mon corps en émoi.
Un petit sourire au coin des lèvres me laisse à penser que je lui plais. Enfin,
qu'est-ce que c'est que cette histoire, pas le vieux fantasme du train de nuit quand même ? Et pourtant, mon imagination est au galop maintenant, je me vois la prenant entre deux wagons, dans le
bruit assourdissant du soufflet couvrant ses cris de jouissance non retenue....
Comme dans tous les trains de nuit, la lumière s'éteint après le passage du
contrôleur. Plus d'arrêt avant Paris, et les trois personnes dans le wagon ronflent comme des turbines. J'ai chaud, les mains moites, et je sens ces fourmillements caractéristiques dans mon bas
ventre annonçant une érection proche.
Posément elle décroise ses jambes prisonnières d'une jupe tailleur et de Dim up (je
le vois clairement), et se lève en prenant soin de venir se coller à moi. Comme si de rien était, elle se glisse entre mes deux jambes pour gagner l'allée et se rendre aux toilettes, je
suppose.
Je n'ai plus aucun doute maintenant sur ses sentiments à mon égard, et ce petit coup
d'oeil qu'elle a jeté pour s'assurer que je la regardais(ce que bien sûr je faisais) en est l'ultime preuve. Ce cul ! rond, ferme, musclé, et ce déhanchement, juste ce qu'il faut, pas de
vulgarité, mais quelle sensualité, je me prends à imaginer son sexe peut-être déjà humide par la satisfaction de l'effet produit, et gourmand de je n'ose penser quoi.
Rarement le temps ne m'avait paru aussi long, et rarement aussi une telle érection
m'avait tenaillée de la sorte. j'ai la mauvaise habitude de porter des jeans serrés, vestiges de l'adolescence . Elle revient, j'entends ses pas feutrés dans l'allée, le frôlement de ses bas
quand elle resserre un peu les jambes.
Je réalise à quel point la déformation de l'entre-jambe de mon jean ne laisse aucun
doute sur la nature de mes pensées, d'autant que, comme ça m'arrive parfois, je n'ai pas mis de boxer pour le voyage, pour une question de confort.
A-t-elle lu dans mes pensées ? son regard est braqué sur ma braguette et je sens que
cette dernière risque fort de ne pas tenir longtemps dans ces conditions.
Elle fait mine vouloir attraper son sac pour y ranger sa pochette à main qu'elle
avait emmené avec elle, mais sa petite taille ne lui permet pas d'atteindre le porte bagages, tout en me laissant par contre le loisirs de jeter un oeil à la dérobée sous son chemisier pour
apercevoir ces seins prometteurs galbés dans une lingerie de dentelle fine.
Un geste maladroit lui fait lâcher sa pochette qui s'ouvre en tombant sur mes
genoux, laissant apparaître la même dentelle que je venais d'admirer dans les contreforts de son anatomie. Incroyable, elle est allée enlever son string aux toilettes...
Maladroitement je lui rend ses effets, refusant dans un effort surhumain de montrer
l'étendue de mon trouble. Je dois le dire comme tel, je bande maintenant comme je n'avais pas bandé depuis longtemps. Et d'un regard elle me fait comprendre que je dois l'aider. Quoi, me lever
avec cet étendard dressé qui va lui arriver pile au visage...oui mais que faire, refuser pour tenter de cacher quelque chose qu'elle se plaît à dévorer du regard depuis un bon moment
déjà...
Alors , assumant mon désir, je me lève, lui rendant la monnaie de sa pièce en me
cambrant plus que de nécessité pour atteindre son sac et y glisser sa pochette et son string, lui laissant le temps de jauger l'amplitude du séisme hormonale auquel je suis
soumis.
C'est alors que, les bras encore dans son sac, je sens une main se poser sur moi et
attraper ma queue à travers mes vêtements. Des doigts fins mais vigoureux, qui savent ce qu'ils veulent et surtout comment.
Paralysé , inondé au sens propre comme au figuré, je sens des frissons me parcourir
de la tête au pieds, conscient que , si un des bougres se réveille, il va me voir avec quatre mains dont deux en train de fouiller dans ma braguette, puisque celle ci n'a pas résisté et s'est
docilement laissée glisser en bas, libérant mon membre gonflé de désir et trempé de plaisir.
Ses lèvres sont encore plus douces que ses mains, et m'enrobent d'une volupté
humide, épongeant au passage ma mouillure d'un coup de langue averti. Elle me happe, me lape, me dévore, tantôt timidement, tantôt goulûment, et je me retiens de crier mon plaisir, sans trop
savoir combien de temps je résisterai encore.
Puis, sans ménagement, elle me repousse , me faisant tomber sur le siège en face
d'elle, et, avant que j'ai pu réaliser quoique ce soit, je vois ses jambes s'écarter, me laissant enfin contempler cet abricot, encore plus délicieux au regard qu'à
l'imagination.
Un très fin duvet sur la naissance supérieure des lèvres gonflées de désirs,
témoignent d'un rasage fréquent, d'une attention toute particulière portée, à cette intimité frémissante.
Sans réfléchir, je m'accroupis et commence à embrasser ces cuisses offertes, chaudes
et toniques, tremblantes de sensations inédites. Et je remonte, lentement, savourant chaque millimètre de cette peau de pêche. Un abricot, une pêche, son corps est un verger dans lequel je vais
plonger ma verge, telle une abeille butinant un fruit bien gorgé de soleil et de sucre.
Me voila maintenant arrivé tout contre ses lèvres, trempées, ruisselantes d'une
jouissance promise, unique, éphémère et belle. Après avoir lutiné tout autour , rendant définitivement folle de désirs cette petite chatte, je viens la prendre à pleine bouche, et je l'embrasse,
doucement , profondément, ma langue s'insinuant dans tous les possibles offerts.
Ce faisant, j'opère une remontée vers le pic du plaisir qui déjà se raidit, demandeur de caresses apaisantes. Je le titille du bout de ma langue, puis l'abandonne un instant, pour mieux le
rassurer d'un lapement appuyé. Enfin, je m'acharne un peu plus sur lui, ne lui laissant aucun répit, et dans un spasme vertigineux, ma belle inconnue m'agrippe la tête pour la plaquer tout contre
son sexe, et se met à bouger le bassin avec une frénésie dont la seule issue ne peut être que l'orgasme. Et je le sens arrivé à la pénétration de ses ongles dans mon cuir chevelu, alors ma langue
accentue encore sa pression soyeuse et je la sens exploser dans une jouissance aussi silencieuse que puissante, et pendant un long moment, je reste le visage enfouie au plus profond d'elle,
gouttant le nectar de nos amours ferroviaires.
Mais la farouche n'a pas dit son dernier mot, et sans autre forme de procès, elle me
plaque à mon siège et vient s'empaler sur mon vît tout englué du plaisir donné. Ses mouvements puissants et profonds viennent à bout de mes dernières résistances, et lorsqu'elle sent ma
jouissance arriver, ses contractions internes me fond à mon tour exploser, au plus profond de son corps, dans la moiteur de cette divine cavernes qui me recueille et m'aspire jusqu'à
l'épuisement.
Je ne connais rien d'elle, ni son prénom ni même le son de sa voix, puisque la seule
chose qu'elle m'aies murmuré en quittant le wagon fut "merci". Je garderai le souvenir de la fusion de deux corps dans la quête de plaisirs partagés.