Lundi 15 juin 1 15 /06 /Juin 14:04
Par Libertin - Publié dans : En extérieur - Communauté : passion exhib et voyeur
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Lundi 15 juin 1 15 /06 /Juin 13:04


Vous aimez  ????

Par Libertin - Publié dans : Humour - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Lundi 15 juin 1 15 /06 /Juin 13:01

Par Libertin - Publié dans : Humour - Communauté : blog sexe des amis
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Lundi 15 juin 1 15 /06 /Juin 13:00
Par Libertin - Publié dans : Humour - Communauté : blog sexe des amis
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Lundi 15 juin 1 15 /06 /Juin 12:58
Par Libertin - Publié dans : Contributions - Communauté : Voluptueuses
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Dimanche 14 juin 7 14 /06 /Juin 22:00

Il est 18h. Cela fait déjà un moment que je suis assis au bord de mon lit dans la pénombre de ma chambre à attendre ton arrivée. Je n’ai pas compté les minutes, mais j’ai senti monter progressivement mon désir et mon impatience d’être enfin avec toi. Les images de nos ébats dans cette chambre d’hôtel me reviennent par flashes successifs… Je me remémore ces instants forts dans la forêt… Encore quelques minutes à attendre…


Je guette par intermittence mon téléphone afin de voir si tu n’as pas laissé un message qui doit me signaler que tu es enfin devant la porte d’entrée de mon immeuble. Non, toujours rien… Un nouveau souvenir de ta bouche chaude sur mon sexe bandé se presse dans ma mémoire… Je fais glisser ma main le long de mon torse nu, puis j’écarte l’élastique de mon boxer pour toucher mon sexe dur comme un morceau de bois, je l’étreins doucement… Il palpite déjà entre mes doigts chauds.


Une vibration. "Message reçu".


Je suis devant chez toi. Ouvre-moi !


Je me lève prestement, mon cœur danse dans ma poitrine tandis que je me dirige vers la porte d’entrée, j’attrape le combiné de l’interphone :


  • — Je suis au rez-de-chaussée, c’est la première porte sur la gauche en entrant. À tout de suite.

Je repose le combiné doucement, je me demande si tu vas suivre le jeu jusqu’au bout, un petit mouvement de tête pour vérifier que tout est en place comme le prévoit notre scénario d’aujourd’hui. Je suis impatient…


Je me glisse derrière la porte de mon salon, la laissant juste entrebâillée pour t’observer, sans que tu ne le saches. Je veux te voir. Je veux être prêt à commencer notre jeu…


Tu apparais enfin, je t’espérais depuis si longtemps. Tu pousses la porte et tu la refermes vite, comme si tu ne voulais pas gaspiller une seconde de ce temps qui nous est si précieux et si cher. Notre jeu commence… Hum… Enfin…


Comme je te l’ai promis, tu trouves la chaise au milieu de mon entrée, le masque de nuit, de couleur noire, y est posé en évidence pour que tu ne le rates pas. Tu laisses tomber ton sac à main le long de ton corps, tu fais glisser rapidement tes vêtements sur le sol dans un simple frottement d’étoffe. Je suis heureux de voir que tu ne gardes que ton string. Tu regardes le masque de nuit un très bref instant, et tu t’en saisis d’une main sûre et ferme. Tu jettes quand même un dernier regard à l’entrée de mon appartement, puis tu ceins le masque autour de ta tête et te mets à genoux. Tu es si désirable dans cette tenue et dans cette position. L’odeur de ton parfum embaume la pièce et se glisse jusqu’à moi dans un entêtant ballet olfactif qui augmente mon excitation déjà si forte…


Un murmure.


  • — Je suis là…

À moi de jouer, de te faire profiter au mieux de ce moment, d’aiguiser tes sens de la meilleure des manières pour que ces instants soient à jamais gravés dans ta mémoire. À défaut de voir, je veux que tu ressentes au plus profond de toi.


Je me glisse furtivement hors de ma cachette, en essayant de faire le moins de bruit possible ; mais le mouvement de ta tête dans ma direction et le sourire que tu affiches ne me laissent aucun doute, tu as perçu ma présence. Je m’approche de toi, ton parfum ici est plus fort. Je te prends la main, et d’une pression douce, mais ferme, je t’indique que tu peux te relever… Je ne t’embrasse pas tout de suite, je veux attiser ton désir…


  • — Suis-moi, fais-moi confiance, bébé…

Je passe devant toi, mon bras comme un fil d’Ariane pour t’indiquer de suivre le chemin de ma chambre. Tout doucement je te fais rentrer, tu sais déjà que nous sommes arrivés, car le bois du parquet sous tes pieds a laissé sa place à une moquette épaisse. Je te fais lentement monter sur mon lit, à quatre pattes.


  • — Ne bouge plus, nous commençons…

J’entends ta respiration, un peu saccadée, mais parfaitement maîtrisée, signe aussi de ton impatience, et du désir qui croît en toi. J’ai envie de glisser une main sur ta poitrine lourde qui pend entre tes bras pour percevoir les battements de ton cœur, mais il est temps d’unir mes lèvres aux tiennes. Je les contemple un instant, roses et pulpeuses, brillantes et terriblement désirables. Hum, notre baiser te surprend, il est suave, chaud, et rapidement je sens ta langue partir à la rencontre de la mienne, un mouvement humide et brûlant.


Des sensations érotiques explosent dans ma bouche et se diffusent dans mon corps comme une fièvre sexuelle. Tu m’excites. Ma queue se tend encore plus. J’ai envie de me débarrasser de mon boxer, mais je veux que tu saches à quel point tu m’excites, alors je me redresse et pose délicatement mes mains sur tes joues rougies par l’envie. Je presse avec soin ta tête sur mon sexe, nos peaux simplement séparées par le lycra de mon boxer.


Je frotte ma queue contre ton visage, je fais glisser mes couilles sur ta bouche qui s’entrouvre. Tu sors ta langue pour lécher le tissu qui enveloppe mon organe. Est-ce salé ? Je t’entends inspirer plus fort, comme si tu nourrissais ton excitation de l’odeur de mon sexe qui se dégage du tissu. Je me délecte de te faire languir et de t’aguicher de cette manière si crue et paradoxalement pratiquée dans la douceur la plus totale.


Mon sexe est prêt à éclater sous les pressions que peuvent exercer tes joues et ta langue, il est temps de lui donner plus d’espace. Je m’écarte à peine pour le libérer de sa prison de lycra, je le saisis d’une main pour le faire rouler sur ta joue, puis sur tes lèvres entrouvertes. Ta bouche s’ouvre d’un coup et ma queue plonge dans cette gaine de chair chaude et mouillée… Mon Dieu, quelle sensation !


Tes joues se creusent pour mieux aspirer et ta langue diabolique s’enroule autour de mon gland pour mieux le goûter. Que ressens-tu ? Prends-tu du plaisir à avoir enfin la bouche remplie de ce sexe dont nous avons tant parlé ? Je penche ma tête en arrière dans un mouvement ralenti pour mieux profiter de cette langue chaude, de cette bouche ardente et avide qui m’avale comme si sa vie en dépendait. J’adore… Je ferme les yeux, les veines de mon sexe palpitent sous l’effet de tes caresses. Hum… Mes jambes tremblent de plaisir tant tu es douée. Une nouvelle envie me prend.


Je m’éloigne un peu de toi, et mon sexe sort de ta bouche, luisant de salive, palpitant ; et je te prends la main :


  • — Descends du lit.

Je te fais mettre à genoux en face de moi, j’en profite pour m’asseoir sur le bord du matelas. Doucement, je pose ma main sur le sommet de ta tête, et je te fais pencher en avant pour que tu me suces encore, que c’est bon de te voir si docile. Je jubile en admirant ce merveilleux spectacle de ta bouche se refermant sur mon gland encore trempé alors que tu ne peux que l’imaginer. Tes va-et-vient, et les petits chuintements de ta bouche provoquent rapidement une envie de jouir. Non. Pas maintenant. Nous ne sommes pas allés au bout du scénario…


Je me retire de ta bouche qui reste ouverte, et je me laisse basculer en arrière. Mes mains attirent ta tête… Oui, tu as vite compris mes envies, car tu sors ta langue qui se pose sur mon anus… Hum… C’est une caresse divine, exquise même. Quel plaisir ! Tu lapes mon petit trou… Puis ta langue se fait plus dure, inquisitrice, pour me pénétrer. Je me sens partir, je défaillis… Que ressens-tu ? Qu’imagines-tu à cet instant précis ?


Cela fait plusieurs minutes que tu t’occupes de moi, il est temps de te donner du plaisir, tu le mérites amplement.


Je t’aide à te relever, puis je te fais allonger sur le dos, les jambes largement écartées. Je n’ai pas encore enlevé ton string qui serre ta chatte. Je suis sûr qu’elle est totalement trempée… J’ai envie de le vérifier… Je prends mon temps, et je m’allonge sur toi, pour t’embrasser et frotter mon sexe sur ton entrejambe. Ta langue vient à nouveau à la rencontre de la mienne, tandis que je ressens la chaleur de ta chatte à travers mon sexe tout dur. Les mouvements de nos corps miment l’amour et font remonter l’odeur envoûtante et forte de ton minou excité… Je ne peux plus attendre, il faut que je constate par moi-même…


Je descends le long de ton corps voluptueux en laissant ma langue glisser sur la pointe de tes seins durcis, sur ton ventre rebondis… Je me love entre tes jambes et je pose ma tête sur l’étoffe mouillée plaquée sur ton sexe. Oui, tu es très excitée, ton odeur emplit mes narines et fait chavirer mes sens… Je t’enlève rapidement ce string qui n’est plus qu’une entrave, je hume une dernière fois ton parfum et je te lèche… Ta saveur envahit mon palais. Un régal… Tes lèvres sont ouvertes, la mouille coule tellement que ma langue glisse entre tes fesses… Ton clitoris est gonflé de désir, je le sens palpiter sous ma langue. Je pose mes mains sous tes cuisses et je mets tes jambes sur mes épaules afin que tu t’offres définitivement à ma langue. Je te lèche… De ton anus frémissant jusqu’à ton clitoris…


  • — Hum.

Je t’entends gémir, un regard sur ton visage me permet de voir ton visage appréciant mon ouvrage. Ça renforce mon excitation et je presse mon sexe sur le matelas.


Je te lèche encore, ma langue s’enfonce au plus profond de ta grotte humide… Tu es prête pour la suite… J’attrape un gode nervuré pour te l’enfoncer… Ton corps se détend, agréablement surpris par cette intrusion. Je relève un peu plus tes jambes pour que ma langue puisse s’attarder sur ton anus pendant que ma main fait aller et venir le gode.


  • — Han.

Tes jambes se contractent et tremblent, tu t’abandonnes totalement pour mieux ressentir les instincts primaires qui ont pris le dessus. L’atmosphère devient animale.


Je retire le gode, replonge ma langue dans ta chatte et j’introduis un doigt dans ton anus. Il s’ouvre facilement… Je saisis alors un plug anal, et doucement, je l’enfonce dans ton cul ouvert… Je suis étonné de le voir disparaître si aisément. Tu m’excites…


J’aspire maintenant ton clitoris dans ma bouche, et d’un mouvement que tu ne perçois pas, je presse la poire du plug. Oui, mon bébé… Le plug se gonfle une première fois, dilatant encore plus ton cul… Ton corps s’agite… Je presse une fois de plus…


  • — HAN, oui…

La surprise fait place à l’extase…


Je presse une dernière fois la poire du plug fortement, tu dois te sentir remplie, ma bouche aspire ton clitoris encore plus intensément… Je me fais l’effet d’un vampire… Je te sens proche… Je ne relâche pas mon étreinte…


  • — HAN, OUI.

Ton corps se contracte, tu exploses… La jouissance se diffuse dans ton corps qui tressaute…


Je te laisse reprendre tes esprits, le temps pour moi de dégonfler le plug et de libérer ton cul… Ton anus reste ouvert un infime instant…


Je reprends le gode pour pénétrer ton sexe, je l’enfonce jusqu’au bout. Je saisis ta main tremblante.


  • — Donne-toi du plaisir avec, mais surtout, je ne veux pas qu’il sorte.

Je couvre mon sexe d’un préservatif, et j’enduis ton anus de gel, mes doigts s’enfoncent en toi comme dans une matière molle, ton anus totalement assoupli par le plug. Je te prends, mon sexe introduit en toi d’une traite, fermement, une longue poussée jusqu’à ce que mes couilles entrent en contact avec ton cul rond. Ta bouche est figée sur une expression de béatitude, ouverte, sans voix… Un soupir quand j’actionne les vibrations du gode.


  • — Baise-moi…

Il ne m’en faut pas plus pour te donner satisfaction, je te baise, comme tu me le demandes. Je te donne de vrais coups de boutoirs, je te lime le cul, de plus en plus vite, de plus en plus fort…


  • — Oui, baise-moi… Oui, encore plus fort, baise-moi…

Je sens les vibrations à travers la fine paroi de ton sexe, ma queue est serrée dans cette gaine chaude… Je sens la sueur couler le long de mon dos, je sens la jouissance venir… Ta main agite le vibro avec une vitesse et une dextérité folle…


  • — Je vais jouir, baise-moi encore plus fort, plus fort… Oui.

Les picotements le long de mon sexe deviennent plus intenses…


  • — Je viens, bébé…

J’explose, je sens que je me vide dans le préservatif, je pousse au plus profond de toi pour faire durer le plaisir… Mon dieu que c’est bon… Le plaisir envahit mon cerveau… Je glisse dans le nirvana et je m’endors un moment sur toi…

Par Libertin - Publié dans : Récits érotiques du web - Communauté : blog sexe des amis
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Dimanche 14 juin 7 14 /06 /Juin 20:50

Clin d'oeil à Mlle L. ....
Sympa les tutus en effet ....
Lol...

Par Libertin - Publié dans : Humour - Communauté : Sensualité & Simplicité
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Dimanche 14 juin 7 14 /06 /Juin 20:47
Par Libertin - Publié dans : Divers - Communauté : blog sexe des amis
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Samedi 13 juin 6 13 /06 /Juin 20:05
Par Libertin - Publié dans : J'adore
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Samedi 13 juin 6 13 /06 /Juin 20:02

Ils partirent tous les deux dans un grand éclat de rire qui finit dans un nouveau baiser. Allongée sur le dos, et désormais en monokini, Audrey se laissait peu à peu aller avec Damien qui se penchait sur elle, toujours aussi tendre et attentionné. Elle sentait tour à tour sur ses seins, sur ses cuisses ou sur son ventre la chaleur du soleil déclinant, une brise tiède et légère, ou les doigts de son amant qui l’effleuraient avec toujours autant de délice. Il l’entraînait avec beaucoup de savoir-faire vers sur des terrains inconnus sur lesquels, à sa grande surprise, elle se sentait parfaitement à l’aise. La plage était, certes, presque déserte mais bon, de là à s’abandonner de la sorte… Ça ne lui était jamais arrivé et elle ne l’aurait même pas envisagé. Alors que dans les bras de Damien, elle faisait totalement abstraction du contexte et continuait à s’offrir avec naturel qui tenait à la fois de l’innocence la plus pure et de l’indécence la plus éhontée.


Par ses soupirs, ses gémissements, son langage corporel, elle guidait Damien dans ses caresses, sans qu’elle ait besoin de lui dire quoi que ce soit. Il appréciait la fermeté et la souplesse de ses seins sous ses mains, qu’il trouvait particulièrement ravissants sous la lumière tamisée du soleil couchant. La peau prenait des teintes cuivrées, transformant Audrey en princesse orientale se prélassant dans une oasis du désert. Le rubis de ses tétons prenait, lui, une teinte encore plus intense, comme des braises sur le point de s’embraser. Elle savourait la douceur de ses doigts, mais au moins autant celle de son regard. En pleine lumière, et malgré les courts, fréquents instants de perte de lucidité que Damien provoquait dans son esprit, elle parvenait à mieux étudier son comportement que l’autre nuit. Elle ne décelait aucune trace de lubricité dans son regard, juste un subtil mélange entre une infinie tendresse et un désir violent et furieux. Elle n’éprouvait donc aucune gêne à offrir à son amant le spectacle du désir que ses seins exprimaient. Il s’amusait à la regarder, droit dans les yeux, à chaque fois qu’il se saisissait d’un téton, entre pouce et index, pour le faire délicatement rouler entre ses doigts, et si elle sentait le plaisir la consumer, c’était au moins autant par la dextérité de cette stimulation que par l’intensité du regard qui la transperçait de part en part. Elle se voyait contrainte de céder, systématiquement, et finissait par fermer les yeux ou détourner la vue.


Elle frissonna par avance lorsqu’elle vit sa tête se pencher sur son buste. Elle savait ce qui allait suivre, et le désirait autant qu’elle le craignait. Combien de temps encore allait-elle pouvoir rester lucide ? Combien de temps encore avant de perdre définitivement la tête et de le supplier de la prendre sur le champ ? Combien de temps encore avant de perdre toute retenue ? Sa langue dessinait de savantes arabesques sur sa peau, sensible et réceptive à l’extrême, qui finissaient toujours sur les sommets de tous les plaisirs. En même temps, elle sentit sa main qui remontait le long de sa cuisse, qui caressait son ventre chaud, avant de redescendre, pour que ses doigts puissent se glisser dans son slip de bain. Son bas-ventre était en feu, depuis bien longtemps déjà, et Damien eut, cette fois-ci, le bon goût de ne pas la faire languir. Ses doigts se promenèrent un moment sur sa toison soyeuse, juste le temps pour les cuisses d’Audrey de se séparer, s’ouvrir, pour offrir à son amant son doux trésor enfoui. Il put alors progresser, pour se perdre rapidement dans son onctueuse et tiède intimité. Elle poussa un long ronronnement tandis que son doigt, puis ses doigts, se perdirent au plus profond de son ventre, comme s’ils cherchaient à s’emparer de son âme. Quelle extase, quel délice… Elle les sentit qui se retiraient, tel le plongeur qui vient reprendre son souffle à la surface, pour mieux se perdre dans ses profondeurs et poursuivre sa chasse aux trésors. Et encore… Et encore… Elle ne pouvait plus réagir, elle ne pouvait même plus se déhancher, elle n’était plus qu’esprit et plaisir.


Audrey n’eut aucun sursaut, aucune réaction de recul, lorsque la main de Damien battit en retraite, pour aller délicatement tirer sur la ficelle de son slip de bain. Son geste eut la lenteur et la tranquillité suffisantes pour qu’il puisse avoir la certitude que la passivité de sa partenaire traduisait son consentement. Lorsque la rosette sauta enfin, et qu’il se glissa vers la hanche opposée, elle l’aide même dans sa tâche en roulant légèrement de son côté. Audrey se sentait en lévitation, planant dans la stratosphère, son esprit totalement dissocié des agissements de son corps. Était-ce bien elle, cette jeune fille qui se laissait ainsi dénuder sur la plage ? Était-ce bien elle qui soulevait les fesses juste ce qu’il faut, pour que son amant puisse définitivement la débarrasser du minuscule bout de tissu qui constituait son dernier rempart ? Oh oui, c’était bien elle, mais en cet instant elle n’en ressentait absolument aucune honte. Les yeux clos, elle laissait son corps onduler librement au rythme des caresses de Damien qui la parcouraient, des pieds à la tête, ne laissant pas le moindre recoin de sa peau y échapper. Elle se sentait bien, merveilleusement bien, dans cet instant d’éternité.


Étendue sur le dos, yeux clos, elle l’entendit se débarrasser de son maillot de bain à son tour. Elle l’attendait, sereine, heureuse, attentive à la chaleur des derniers rayons de soleil, entre ses cuisses… Quelle sensation enivrante… Quelle découverte agréable… Que n’eut-elle pas manqué, si Damien ne s’était pas mis en tête de lui faire profiter de cette révélation… Il s’allongea et se blottit tout contre elle pour l’enlacer tendrement, la tête posée sur sa poitrine. Elle sentait sa virilité et l’intensité de son désir tout contre sa cuisse, mais il prenait son temps, comme à son habitude. Comme cette attention était appréciable… Ils restèrent ainsi un long moment, simplement bercés par le rythme apaisant des vagues, jusqu’à laisser le soleil disparaître à l’horizon. Elle sentit alors son amant se redresser, et put voir dans ses yeux l’intensité et l’éclat de l’astre qui venait de s’éclipser. Hypnotisée par ce regard, elle ne le perdit plus de vue tandis que, tranquillement, il prenait place dans l’accueillant berceau qu’elle lui réservait entre ses cuisses. Son membre n’avait rien perdu de sa vigueur, et Audrey esquissa une plainte silencieuse, voluptueuse, alors qu’il se glissait dans son ventre. Ses jambes s’enroulèrent autour de celles de Damien, ses bras l’entourèrent, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle accepta de lâcher son regard, mais uniquement pour mieux le serrer contre son corps. Elle sentait tout son poids sur son ventre, sa poitrine, l’immobilisant, l’écrasant, ne lui laissant d’autre issue que de s’abandonner à l’étreinte suprême. Ce fut d’ailleurs elle qui entama la lente chorégraphie de leur corps à corps, cette nonchalante danse du plaisir dans laquelle il la suivit rapidement, alternant les moments de tendresse totale avec les pénétrations profondes, sauvages, brutales… Audrey devenait folle, se sentant tour à tour princesse ou putain, jeune vierge innocente ou femelle affamée, mais dans tous les cas soumise au désir de son amant. Elle le serrait fort contre son corps dès qu’elle le pouvait, lui murmurant au creux de l’oreille les déclarations d’amour les plus enflammées, ou les mots orduriers les plus crus. Des paroles, dans un cas comme dans l’autre, qu’elle nierait par la suite avoir jamais prononcées…


L’orgasme s’empara enfin d’Audrey, alors que, profondément planté dans son ventre, Damien avait entrepris de déguster ses seins. Elle s’accrocha à lui aussi fort qu’elle le put, cherchant à s’empaler sur son membre au delà de toute raison, et fut parcourue par un long frisson alors que la délivrance se répandait dans tout son corps. Elle s’attendait à le sentir vibrer, trembler lui aussi, mais elle finit par comprendre que cette fois-ci, il avait retenu son plaisir. Il ne l’abandonna à aucun instant toutefois, et lui aussi, la serra fort dans ses bras jusqu’à la sentir se détendre enfin, rassasiée, comblée. Ses jambes se dénouèrent, ses bras retombèrent, son souffle s’apaisa, et elle retrouva la paix et la sérénité. Ce n’est qu’alors qu’il se retira délicatement pour s’allonger à ses côtés, sa virilité toujours fièrement dressée. Il était serein, en paix lui aussi, du moins c’était l’apparence qu’il donnait. Audrey roula sur le côté pour se rapprocher de lui et se retrouva allongée à plat ventre, le visage près du sien. Elle lui parla enfin, souriante, yeux clos.


  • — Mais qu’as-tu donc fait de moi ?

Il ne répondit pas. Il se contenta de se tourner vers elle pour entourer ses épaules de son bras et sentir sa chevelure tout contre son visage. Il était toujours aussi rassurant. Audrey sentait bien qu’il ne pourrait rien lui arriver de fâcheux à ses côtés. C’était un séducteur, pas le moindre doute à ce sujet, mais il la respectait trop pour lui manquer de respect ou lui faire du mal. Certes, elle venait de repousser ses limites bien au delà de ce qu’elle aurait imaginé, mais elle devait bien reconnaître qu’à tout moment il lui avait laissé le choix. Et aucun ciel ne lui était tombé sur la tête, aucun tartuffe hypocrite n’était venu se mêler de ce qui, somme toute, ne le regardait pas. Nue sur la plage, aux côtés de son amant, elle savourait tout simplement l’apaisement qui suivait l’amour, en se disant qu’elle serait bien bête, à l’avenir, de s’en priver.


Damien se redressa légèrement pour l’embrasser sur la nuque, tout en lui caressant les fesses. Audrey sentit alors revenir les frissons précurseurs du désir, et pensa, éperdue et ravie à la fois « Ça y est… il va recommencer… Ça n’en finira donc jamais… ». Elle se contenta de ronronner tandis que la paume de sa main entourait délicatement une fesse, puis l’autre, avant de laisser son doigt glisser le long de son sillon, depuis le creux de ses reins jusqu’à sa grotte d’amour. Elle se cambrait instinctivement à chaque passage, cuisses légèrement écartées, laissant la caresse se glisser de plus en plus profondément entre ses globes. Son ventre, qui n’avait pas perdu son onctuosité, reçut avec plaisir le nouveau massage que lui proposait Damien, et Audrey sentit peu à peu cette onctuosité se répandre tout au long du parcours de la caresse. Le glissement n’en devenait que plus doux, plus voluptueux, permettant à son amant de lui faire découvrir une nouvelle palette de son talent. Peu à peu, la caresse se fit plus précise, plus appuyée, se limitant à des allées et venues entre la tiède onctuosité nichée au creux de ses cuisses, et son secret le plus intime et le plus farouchement gardé, entre ses reins. Le massage était voluptueux, du grand art, ne cherchant jamais à violer ce qui restait encore une place forte, mais il remplissait l’esprit d’Audrey de pensées inavouables, toutes plus impures les unes que les autres. Il ne cherchait pas à violer une forteresse non, mais simplement à la faire capituler, à la laisser une nouvelle fois sans défenses et à sa merci.


La jeune fille se remit à onduler sous ce nouvel assaut. À onduler, puis à soupirer. Comme c’était bon… Elle sut, bien avant l’heure, qu’elle ne pourrait pas échapper à son bourreau. Et pourtant, rarement avait-on vu victime plus heureuse en montant à l’échafaud. Elle n’était plus sous l’emprise de l’excitation sexuelle qui s’était emparée d’elle un peu plus tôt, mais l’expérience qu’elle vivait là allait bien au delà du plaisir physique. En transgressant l’un après l’autre tous les interdits elle se sentait renaître à la vie, comme une belle au bois dormant qui après un siècle de sommeil, reprenait ses esprits grâce à son prince charmant. Et son prince charmant à elle n’avait plus qu’à lui donner le baiser ultime…


Comme dans un rêve, elle le sentit retirer ses doigts, sa main. Comme dans un rêve, elle le sentit se redresser et monter sur elle, dans son dos, prendre appui sur ses bras pour ne pas l’écraser. Elle était sereine, comme elle ne l’avait jamais été, et resta immobile lorsque la virilité de Damien se glissa derrière elle. Il se pencha, pour l’embrasser sur la nuque, et Audrey se cambra légèrement, juste ce qu’il faut pour signifier à Damien son consentement, et pour qu’il n’ait pas le moindre doute sur l’endroit où elle souhaitait le recevoir.


Elle n’avait pas du tout peur, et c’est sans doute pour cela qu’elle ne ressentit aucune douleur. Elle resta détendue alors qu’il pesait sur elle, se glissait peu à peu entre ses reins, sans violence, sans à coups, sans hésitations. Audrey se sentait offerte comme elle ne l’avait jamais été, pleine de son homme, pleine de sa virilité, l’accueillant avec toute la bienveillance dont elle était capable. Elle fusionnait avec lui, ne faisant plus qu’un, serrant fort dans sa main celle de Damien, savourant à leur juste valeur les mots doux qu’à son tour il murmurait à son oreille. La nuit veillait sur eux maintenant, à la lumière de la lune déclinante, préservant le secret de leur étreinte interdite, tout comme le soleil, quelques heures plus tôt, avait révélé au grand jour les ébats qu’ils avaient décidé de ne pas cacher, dans une parfaite allégorie de la passion qu’ils partageaient.


Il était puissant, entre ses reins. Elle s’en rendit pleinement compte dès qu’il entama un lent va-et-vient. Il était puissant, et elle acceptait pleinement cette puissance, heureuse de se sentir possédée. Son prince charmant venait de l’éveiller à la vie, et maintenant, à mesure qu’il s’activait en elle, Audrey sentit qu’il laissait la place à sa facette la plus obscure, la plus primitive. Les mots doux et tendres disparurent au profit d’un souffle de plus en plus heurté, de grognements de plus en plus primitifs. L’Humain disparaissait, ne restant que la Bête. Loin de l’effrayer, cette métamorphose ne fit que l’exciter, enivrée de se sentir ainsi en danger, au bord du gouffre. C’était sans doute ce qu’elle adorait le plus chez Damien, sa personnalité multiple qui lui permettait de passer instantanément et sans prévenir d’un extrême à l’autre, mais toujours en gardant le contrôle de ses actes. Il aurait pu la blesser bien sûr, s’il l’avait voulu, mais elle savait qu’il lui permettrait de dépasser ses limites et d’affronter ses tabous en toute sécurité, comme maintenant.


L’ouragan disparût aussi soudainement qu’il était arrivé. Et c’est avec une infinie douceur que Damien s’abandonna enfin au plaisir. Audrey se sentit comblée par les déclarations enflammées murmurées à son oreille au moment suprême, alors qu’il l’inondait de sa semence, et sourit en pensant qu’elle aurait la correction de ne pas les lui rappeler une fois l’extase passée.


Il resta longtemps en elle, une nouvelle fois. La chaleur de son corps la protégeait de la fraîcheur de la nuit. Audrey sentait les battements de son cœur qui s’apaisaient peu à peu, à mesure qu’il redescendait sur terre à son tour. Lorsque finalement il se glissa à ses côtés, elle s’empressa d’aller se blottir contre son torse et malgré la fraîcheur de la nuit, trouva le sommeil rapidement. Les premiers rayons du soleil la réveillèrent le lendemain matin, toujours dans les bras de son amant. Cette fois-ci, ce fut elle qui, discrètement, se sépara de lui, avant de s’habiller tout aussi discrètement. Si elle l’avait réveillé, il eut au moins le tact de faire semblant de continuer à dormir. En se relevant, elle le regarda une dernière fois avant de lui tourner le dos et de quitter la plage, la tête pleine d’images et de sensations contradictoires.

Par Libertin - Publié dans : Récits érotiques du web - Communauté : Sensualité & Simplicité
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